Louange à Allah et que la paix et la bénédiction dAllah soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Faire l'éloge d'Allah, exalté soit-Il, avant de Lui demander une chose est une pratique rapportée du Prophète (). Vous pouvez consulter les invocations prophétiques dans les livres d'invocations comme Hisnu al-Muslim et al-Adhkâr al-Nawawiyya. Le Prophète () disait en cas d'affliction :
« Lâ ilâha illallah Al-'Azhîm Al-Halîm, Lâ ilâha illallah, Rabbu-l-'Archi-l-'Adhîm, Lâ ilâha illallah, Rabbu-s-Samâwât wa-l-Ard, wa Rabbu-l-'Archi-l-Karîm (Nul ne mérite d'être adoré en dehors d'Allah, le Très Grand, le Clément, nul ne mérite d'être adoré en dehors d'Allah, le Seigneur du Trône immense, nul ne mérite d'être adoré en dehors d'Allah, Seigneur des cieux et de la Terre, Seigneur du Trône sublime.) » (Boukhari, Mouslim)
Lorsque qu'une chose l'angoissait, le Prophète () disait :
« Yâ Hayyu Yâ Qayyûm bi Rahmatika Astaghîth (ô Vivant, ô Toi qui subsiste par Toi-même, jimplore Ton secours.) » [al-Tirmidhî (al-Albânî : hasan)]
Le Prophète () a dit :
« Linvocation faite par Dhû al-Nûn (Yûnus ou Jonas) dans le ventre de la baleine est celle-ci : "Pas de divinité à part Toi ! Gloire à Toi ! Jai été vraiment du nombre des injustes." ; aucun musulman ne fait la même invocation pour obtenir quelque chose sans quAllah ne lexauce. » [Ahmad, al-Tirmidhî (al-Hâkim, al-Dhahabî, al-Albânî : sahîh)]
Le Prophète () a dit :
« Répétez assidûment dans vos invocations : Yâ Dhâ-l-Djalâl wa-l-Ikrâm (ô Toi qui est plein de Majesté et de Munificence). » [Ahmad, al-Tirmidhî (al-Hâkim, al-Dhahabî, al-Albânî : sahîh)]
Abdullah ibn Masûd, qu'Allah soit satisfait de lui, a rapporté que le Prophète () dit :
- « Chaque serviteur d'Allah soucieux et triste qui dit : "Allahumma innî abduka, ibn abdika, ibn amatika, nâsiyatî biyadika, mâdin fiyya hukmuka, adlun fiyya qadâ`uka, as`aluka bikulli ismin huwa laka, sammayta bihi nafsaka, aw anzaltahu fi kitâbika, aw allamtahu ahadan min khalqika, aw ista`tharta bihi fi ilm al-Ghaybi indaka : an tadjal al-Qur`ân al-Azhîma rabî qalbî wa nûr sadrî wa djalâ` huznî, wa dhahâb hammî (Seigneur, je suis Ton serviteur, le fils de Ton serviteur et de Ta servante, mon toupet est dans Ta Main, je suis soumis à Ta sentence et Ton décret est justice. Je timplore par tous les Noms que Tu Tes attribués, que Tu as révélés dans ton Livre, ou enseignés à lune de Tes créatures, ou que Tu as occultés et dont Tu es le Seul connaisseur, de faire du Noble Coran le printemps de mon cur, la lumière de ma poitrine, un moyen de dissiper ma tristesse et mes soucis)", verra Allah dissiper sa tristesse et ses soucis et les remplacer par de la joie. »
- « O Messager dAllah, devons-nous lapprendre ? », lui demanda-t-on. - « Oui. Que celui qui lentend lapprenne. », répondit-il. (Ahmad)
Anas, qu'Allah soit satisfait de lui, a rapporté que le Prophète () entendit un homme dire : « O Allah, je Timplore en vertu du fait que la louange Tappartient, nulle divinité nest digne dêtre adorée en dehors de Toi, Seul, sans associé, le Bienfaiteur. O Créateur des cieux et de la terre. O Seigneur Plein de Majesté et de Munificence. » Le Prophète () lui dit alors :
« Tu as certes imploré Allah par le plus sublime de Ses Noms ; celui par lequel les demandes sont comblées et les invocations exaucées. » [Ahmad, Abû Dâwûd (al-Albânî : sahîh)]
Quant à votre demande d'argent, Abû Mâlik, quAllah lui fasse miséricorde, a rapporté d'après son père : « Un homme vint au Prophète () et lui demanda : "O Messager d'Allah, que dois-je dire lorsque jinvoque mon Seigneur ?" Le Prophète () lui dit :
"Dis : 'O Allah, pardonne-moi, fais-moi miséricorde, accorde-moi la santé et pourvois à ma subsistance.' Ces paroles rassemblent tes besoins en ce monde et dans lau-delà." » (Mouslim)
Il est rapporté qu'un un esclave qui voulait se libérer est venu voir 'Alî, qu'Allah soit satisfait de lui, et lui a dit qu'il était incapable de se libérer en payant le montant requis par son maître et lui a demandé son aide. - « Ne t'apprendrais-je pas des paroles que m'a enseignées le Messager d'Allah et qui te permettront qu'Allah rembourse tes dettes même si celles-ci sont aussi grandes qu'une montagne ? », lui demanda Alî avant d'ajouter :
« Dis : "Seigneur, accorde-moi suffisamment de subsistance licite pour me passer de lillicite et suffisamment de faveurs de Ta part pour me passer des autres." » (al-Tirmidhî : hasan)
Abû Hurayra, qu'Allah soit satisfait de lui, a rapporté que lorsque le Prophète () allait se coucher, il disait : « Allahumma, rabbu-s-Samâwâti wa-l-Ard, wa rabbu-l-'Archi-l-'Azhîm, rabbanâ wa rabba kulli chayin, fâliqa-l-Habbu wa-n-Nawâ. Munzilu-t-Tawrât wa-l-indjîl wa-l-Furqân, a'ûdhu bika min charri kulli dhî charrin anta âkhidhu bi nâsiyatihi. Anta-l-Awwalu fa laysa qablaka chayun, wa anta-l-Âkhiru fa laysa ba'daka chayun, wa anta-zh-Zhâhiru fa laysa fawqaka chayun, wa anta-l-Bâtinu fa laysa dûnaka chayun. Iqdi 'annâ-d-Dayn wa aghninâ min al-Faqr (Seigneur des cieux et de la terre, Seigneur du Trône Sublime, notre Seigneur et Seigneur de toute chose, Toi qui fais fendre la graine et le noyau, Toi qui as révélé la Torah, lÉvangile et le Coran, protège-moi du mal de tout être maléfique que tu tiens par le toupet. Tu es le Premier, et rien ne Te précède. Tu es le Dernier, et rien ne te succède. Tu es le Manifeste, rien nest plus manifeste que Toi. Tu es le Caché, rien nest plus caché que Toi. Rembourse nos dettes et épargne-nous la pauvreté). » (Mouslim)
Anas, qu'Allah soit satisfait de lui, a rapporté que le Prophète () a dit à Mu'âdh, :
« O Mu'âdh, ne t'enseignerais-je pas une invocation grâce à laquelle Allah remboursera tes dettes, aussi grandes soient-elles ? O Mu'âdh, dis : "O Allah, Maître de l'autorité absolue. Tu donnes l'autorité à qui Tu veux, et Tu arraches l'autorité à qui Tu veux ; et Tu donnes la puissance à qui Tu veux, et Tu humilies qui Tu veux. Le bien est en Ta main et Tu es Omnipotent. Miséricordieux de la vie d'ici-bas et celle de l'au-delà. Tu accordes (les bienfaits) de celles-ci à qui Tu veux et Tu en prives qui Tu veux. Fais-moi don d'une miséricorde qui me permettra de me passer de celle d'autrui." » (al-Tabarânî, al-Mundhirî : djayyid ; al-Albânî : sahîh)
Et Allah sait mieux.